Etape 8 - Key West - Au Blue Heaven et Bahamas Village
Samedi 12 janvier 2013. Après la maison d'Hemingway et la maison du phare, petit ballade à vélo dans Key West. Pas la peine d'aller bien loin pour être dépaysé. Bahamas Village*** nous tend les bras. Succession de maisons en bois multicolores. Certes le blanc domine, mais il se marie très bien avec le rose, le saumon, le bleu pastel ou le jaune. Ravissant et très élégant. Le style caraïbe dans toute sa splendeur. Les jardins sont plantés d'essences tropicales où dominent les cocotiers et les palmiers. Une église épiscopale perce le ciel avec ses petits clochetons d'ardoise.

Plus loin, les styles se mélangent : bahamien, victorien, caraibe... Le vélo est roi, ici ! Les bouquets d'hibiscus et de bougainvillées aux pétales roses se détachent des jardins. De la musique rock surgit des fenêtres ouvertes. Des chiens aboient. Il y a même un coq qui pousse son cri matinal ! Quelques maisons sont à vendre... "Dis-moi, Aurélie, tu ne me rien offert pour Noël ?"
Presque deux heures au compteur. Et si on mangeait un petit bout avant de poursuivre la visite ? "Tiens, c'est quoi le Blue Heaven ? ça a l'air sympa comme tout." Aurélie et son sens de la formule. Traduction : et si on tentait le "Blue Heaven" ? D'après le Routard, c'est l'endroit idéal pour une petite pause déjeuner. En fait, un ancien bordel où Hemingway aimait s'encanailler à ses heures perdues, aujourd'hui reconverti en bar-cocktail-resto. Le Blue Heaven*** ou le rendez-vous des vacanciers et des bobos de Key West. Une fille genre Janis Joplin sur le retour nous accueille avec un grand sourire. C'est plein, mais si on veut bien prendre la peine d'attendre au bar, on nous trouvera bien une petite place dans le jardin. Chouette alors ! Le bar sert des cocktails de rêve. Allez zou, Margarita et Blue Ocean en écoutant un erzats de Bob Marley sur la scène improvisée sur la terrasse. Derrière nous, un couple branchouille tire à tour de rôle sur une cigarette électronique. Trop la classe ! Je veux la même ! Des couples de filles se prennent en photo au comptoir. Les gays ont leurs habitudes dans le quartier.

Un demi-litre de cocktail plus tard, on s'assoit au jardin. Petite table sympa et serveuse aux petits soins. Et si on commençait un peu à réduire notre train de vie ? Une petite salade au menu. Un vrai délice. La sauce est à tomber par terre, mais il manque un petit quelque chose de consistant pour bien caler l'estomac. Le bacon sans doute... Merde ! Qu'est-ce qu'on est bien, ici, au milieu des poules, des gens décontractés, des beatniks et des bobos du quartier ! Il y a même une douche en plein milieu du restaurant ! Il faut la voir pour le croire ! C'est à regret qu'on quitte cet endroit merveilleux. Mais c'est promis, on reviendra !


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